• Les championnats de France de Beach Tennis à la Réunion?

    Joueurs, dirigeants et membres de la ligue se sont réunis pour évoquer le temps d’une journée le devenir d’une pratique en vogue, mais qui souffre de l’absence d’une ligne directrice forte.

    BEACH TENNIS : LE TEMPS DE LA REFLEXION

    "Je suis parti du constat qu’il n’y a pas vraiment de fil conducteur dans le développement de notre discipline". Pionnier du beach tennis sur l’île et actuel président du BOB, Stéphane Retali sait de quoi il parle. "Nous sommes passés en quelques années de 0 à près de 500 licenciés, ce qui est énorme, se félicite-t-il. Mais aujourd’hui, nous perdons beaucoup de joueurs." Par manque de moyens. De structures. D’organisation sur le plan régional. "Nous avons également été à nos débuts la deuxième force mondiale derrière l’Italie mais désormais, nous sommes dépassés par les Brésiliens ou les Espagnols."

    Lucide, l’Etang-Saléen a donc choisi d’organiser une journée de réflexion et de travail, laquelle s’est tenue il y a dix jours dans l’Ouest de l’île. Autour de la table, des joueurs, des dirigeants, des enseignants, des arbitres et des membres de la ligue, dont la présidente Marie-Thérèse Lefèvre et le vice-président Jean-Pierre Ah-Kiam. Des quatre commissions (développement, arbitrage, enseignement et joueuses/joueurs) mises en place à cette occasion est alors ressorti un axe majeur : pour continuer à grandir, le beach tennis réunionnais doit unir ses forces vives.

    Les championnats de France en 2017 ?

    "Je le reconnais volontiers : au début, je considérais le beach comme un complément ludique, un moyen d’attirer les jeunes vers le tennis, avoue Marie-Thérèse Lefèvre. Mais j’ai beaucoup évolué et il mérite vraiment aujourd’hui d’être perçu comme une discipline à part entière." Un aveu fort de la part de la ligue, qui ne doit cependant pas empêcher les clubs de faire à leur tour un pas en avant. "Il faut qu’ils s’investissent aux côtés de la ligue, reconnaît Retali. Ça ne peut pas marcher que dans un sens."

    Concrètement, plusieurs idées ont été avancées, à l’instar de la traduction des règlements ITF en français, de la mise en place d’une réglementation pour les tournois jeunes ou la création d’un module beach tennis dans la formation des AMT (Assistant moniteur de tennis) et futurs enseignants. La question de l’arbitrage, préconisé par les instances internationales dans le cadre des phases finales des grands tournois, a également été abordée, tout comme l’éventualité d’accueillir les championnats de France. "On le mérite, souligne la présidente à propos de cette dernière option. Nous avons amassé beaucoup de titres. La ligue va donc appuyer cette demande auprès de la Fédération." En tablant davantage sur 2017, voire 2018 eu égard à l’effort financier qui pourrait être engagé l’an prochain dans l’organisation de la Coupe Davis en Guadeloupe ou Martinique.

    Quoi qu’il en soit, une - belle - première étape a été franchie avec l’organisation de cette réunion. Ne reste plus qu’à passer des annonces aux actes.

    MC

    « Les deux font la paireL'équipe a du mal à voir la Guadeloupe en France »

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