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Et si le vainqueur était une reine?
Le mercredi 4 octobre, le succès d'un homme dans un tournoi international de beach tennis a été salué par le JIR grâce à un titre au masculin: "Irigaray, roi de Barcelone". Pourtant, il n'y a pas si longtemps, le même sport était à l'honneur dans le même journal grâce à un titre au masculin qui désignait... des joueuses. Le même phénomène de confusion des genres apparaissait à nouveau dans l'autre quotidien régional à propos de la victoire d'une joueuse. Mais cette confusion se fait toujours au détriment du féminin et pas l'inverse. C'est quand même étrange de lire à quel point les victoires des femmes doivent subir un filtrage médiatique masculinisant alors que l'inverse n'est jamais donné à lire.
Alors, et par souci de logique équitable, pourquoi est-ce que Théo Irigaray ne pourrait pas être présenté comme une reine?
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Commentaires
Une critique. Et des que c'est du beachtennis tu te lâches sur le sexisme ambiant . Je crois que le vrai problème c'est que ca te fous les boules qu'on parle autant du beachtennis ... on verra si tu auras le courage, je dirai plutôt les couilles de
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Merci d'avoir lu l'article et d'y avoir réagi. C'est vrai que je n'ai rien publié à propos de la couverture de tennis magazine mais vous trouverez pleins d'exemples tirés de ce même magazine grâce au lien suivant: http://tennisclubdutampon.eklablog.com/en-tennis-les-femmes-et-le-feminin-comptent-si-peu-a130553820
Vous y verrez d'ailleurs que le beach tennis et le tennis sont traités d'égal à égal quand il s'agit de la confusion des genres.
Quant à la dualité roi/reine, c'est une simple question de logique équitable. Si la presse se permet d'employer un mot masculin pour désigner des femmes, pourquoi n'emploie-t'elle pas de mot féminin pour désigner des hommes? Car c'est ça la question qui m'intéresse, et c'est un phénomène global visible à la fois dans la presse locale et nationale pour le tennis et le beach tennis.